Sophie Dessertine, biographe

Vous envisagez de mettre entre mes oreilles et les mains des pans entiers de votre existence. Je vous dois bien quelques confidences…

Née en 1968 dans la banlieue lyonnaise, transplantée deux ans plus tard en banlieue parisienne, j’ai toujours eu l’amour des livres et des histoires. Depuis le Petit Chaperon Rouge que ma maman me racontait en s’accompagnant au piano (j’avais très peur lorsque les notes graves annonçaient la présence du loup), en passant par mes premières lectures en solitaire avec Oui-Oui puis le Club des Cinq de la bibliothèque rose et autres Sept Compagnons ou Alice de la bibliothèque verte, pour en venir à Sartre, Gide, Mauriac, Steinbeck, Conrad, Gary, Zola, Huston, Fuentes, Garcia Marquez, Vargas Llosa, Murakami, Le Clezio, Tunström, Gaudé et j’en passe et j’en passe…

Apres un baccalauréat scientifique, j’ai d’abord obtenu une licence de Lettres et Civilisations Espagnoles, puis une maîtrise en linguistique, option Sociologie du langage. J’ai ensuite consacré les années qui ont suivi à l’éducation de mes trois enfants. Si mon chemin s’est séparé des routes universitaires et tracé longtemps à l’écart des voies professionnelles, en revanche, il n’a cessé de s’enrichir au gré des voyages, des rencontres, des apprentissages divers qui l’ont émaillé et m’a maintenue au plus près, toujours, de la lecture et de l’écriture. J’ai écrit six romans – non publiés à ce jour – et dévoré plus d’un millier de livres – majoritairement des fictions mais aussi de nombreux ouvrages de psychologie, de sociologie et de philosophie. J’ai par ailleurs fait partie du jury du concours Nouvelle au Pluriel pendant une dizaine d’années.

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Le projet de devenir biographe familiale a fait surface comme une évidence. Toujours cette passion pour les histoires, pour l’écriture. Mais pas seulement. Le plaisir aussi de la découverte de l’autre, le bel étonnement qu’elle suscite sans fin. Et le goût de la traduction (pratiquée pendant mes études universitaires). Le traducteur transfère un texte d’une langue à une autre ; ce faisant, il se doit de lui être le plus fidèle possible, afin que, malgré son intervention, se reconnaissent sans l’ombre d’un doute, l’esprit de l’auteur, son style, sa voix. Le biographe transcrit l’oralité du discours, il prend soin des souvenirs et de la mélodie qui les porte, en douceur, sans trahir, les translate des territoires fugaces de la parole vers la terre ferme de l’écriture.

J’ai pris contact avec un écrivain déjà en activité. Nous avons échangé, affiné et consolidé ma démarche. En 2012, l’aventure a débuté.