Sos-phren-logos : science de l’harmonie de la conscience

La sophrologie est une méthode thérapeutique créée en 1960 par Alfonso Caycedo, neuropsychiatre espagnol alors confronté au manque d’efficacité des traitements rudimentaires proposés dans les hôpitaux psychiatriques.

A la source de la sophrologie, des façons de soigner, de penser, des démarches, des philosophies, d’ici et d’ailleurs : l’hypnose, le yoga, le bouddhisme tibétain, le zen japonais, les thérapies brèves américaines (notamment les travaux de Milton Erickson), les méthodes de relaxation de Jacobson et de Schultz, la phénoménologie existentielle (Husserl, Heidegger et Hegel).

A l’arrivée :

• Une méthode simple et très structurante dont les outils principaux sont la respiration, la détente musculaire et la visualisation mentale
• Une approche psycho-corporelle, c’est-à-dire qui s’adresse à la fois au corps et à l’esprit, et s’articule sur le dialogue qu’entretiennent en permanence ces deux entités au cœur de l’humain ; ainsi le corps et l’esprit sont-ils envisagés comme deux dimensions d’une même réalité vécue, aptes à se renforcer l’un l’autre, aptes à s’apaiser l’un l’autre
• En postulat de travail, l’idée que chaque être humain possède en lui les clefs de son mieux-être, qu’il est capable d’identifier son état interne, de dresser la liste de ses besoins et de mobiliser en lui les ressources nécessaires à l’amélioration de sa qualité de vie – le thérapeute n’est donc là que pour le guider, lui donner à voir ce qui est déjà présent, l’ensemble de ses richesses et l’aider à les mobiliser, les renforcer.

La sophrologie réhabilite le corps en tant que lieu de vie et de prises de conscience. Elle apprend à poser sur soi-même un regard bienveillant, dénué de jugement. Elle invite à observer la réalité dans sa globalité comme avec un regard neuf, un peu comme si c’était la première fois, pour s’émerveiller à nouveau, pour accueillir ce qui vient, ce qui traverse, ce qui peut-être parfois dérange, mais aussi ce qui rend heureux, ce qui rend vivant. Elle permet d’inscrire dans le corps la force du mental, d’ancrer dans l’esprit la vitalité du corps.

Vaste programme, me direz-vous…

Beau programme, vous répondrai-je…